Avortement en Tunisie ?

Par médicament

L’IVG médicamenteuse consiste à prendre deux médicaments différents (la mifépristone et le misoprostol) sous forme de comprimés pour interrompre une grossesse.

Définition : qu’est-ce qu’un avortement (IVG) par aspiration ?

L’avortement par aspiration, aussi appelé IVG chirurgicale, est une intervention chirurgicale qui consiste à aspirer l’œuf à l’intérieur de la cavité utérine. Cette opération se réalise sous anesthésie locale ou générale et ne dure qu’une dizaine de minutes. Avant de procéder à l’aspiration, le médecin dilate le col de l’utérus. Avec l’IVG médicamenteuse (administration de médicaments), l’avortement par aspiration est une des deux techniques utilisées pour réaliser une IVG. Elle est préférée à la première entre la 8e et la 12e semaine de grossesse.

Comment se déroule-t-il ?

L’intervention est réalisée sous anesthésie générale. Après avoir donné à la patiente des médicaments pour dilater le col, le chirurgien complète la dilatation puis rentre une canule dotée d’un aspirateur au bout puis il aspire le contenu de l’utérus”, explique le Dr Odile Bagot, gynécologue et auteure de Vagin & Cie, on vous dit tout ! aux éditions Mango.

Quelle est la durée d’un avortement par aspiration ?

L’avortement par aspiration ne dure qu’une dizaine de minutes et il est réalisé en ambulatoire, ce qui signifie que la patiente rentre chez elle au bout de quelques heures”, poursuit la gynécologue.

Différence entre un avortement par aspiration ou médicamenteux ?

L’avortement médicamenteux repose sur la prise de deux comprimés en deux temps, à J1 et J3. La mifépristone est administrée le premier jour en présence d’un médecin ou d’une sage-femme. Ce médicament interrompt la grossesse en bloquant la progestérone. La prise du deuxième médicament (misoprostol), qui s’effectue 36 à 48 heures après, provoque des contractions et favorise l’expulsion de l’œuf. L’avortement par aspiration est une technique chirurgicale réalisée sous anesthésie générale qui consiste à aspirer l’œuf.

Quels risques et conséquences ?

Le risque de stérilité, s’il était majeur du temps des IVG clandestines d’avant la loi Veil, n’est plus évoqué aujourd’hui que dans le but – inacceptable – d’effrayer les femmes, s’indigne le Dr Odile Bagot. En effet, une IVG réalisée dans des conditions d’aseptie correctes n’entraine pas d’infection, et par conséquent pas d’infertilité. Les risques théoriques de l’aspiration sont le risque anesthésique comme pour toute intervention et le risque de perforation utérine. S’il y avait des germes au préalable dans le col, il existe un risque d’infection mais en théorie, le gynécologue effectue des prélèvements avant“. Il y a aussi un risque de synéchie, c’est-à-dire d’adhérence cicatricielle, lorsque l’on a trop gratté les parois de l’utérus. En cas de synéchie du col, la conséquence principale étant que l’on va avoir du mal à poser un stérilet ensuite. En cas de synéchie des parois utérines, il peut y avoir des difficultés pour mettre une grossesse en route ou des risques de fausse couche.

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